25/01/2006

Je l'ai lu...

"J'aime ma boîte, elle non plus". Mitigé à propos de ce livre...

Pour ma part, je n'y ai pas appris grand-chose de neuf que je n'avais détecté sur les tendances d'évolutions du monde du travail, sur les faiblesses de la culture française vis-à-vis de ces changements... sur ma décision d'être proactif plutôt que de subir - ne jamais courber l'échine, seulement temporiser parfois, douter tout le temps de ses certitudes (les mettre en perspective selon différents angles de lecture) mais être certain de ses convictions.

Or, tout le livre traite principalement de ces évolutions et de leurs conséquences sur les cadres en entreprise, de ce mal être que l'on pressent parfois lorsque l'on discute avec certains d'entre eux, des pertes de repères par rapport à ce qu'on leur avait promis à l'école. Donc, pour ceux qui ont déjà bien intégré la nécessité d'être autonome et proactif, je ne suis pas certain que cela leur apporte grand-chose - si ce n'est de les convaincre qu'ils ont vu juste un peu plus tôt que les autres.

En revanche, pour tous ceux qui sont le nez dans le guidon, qui ont l'impression de ne plus rien maîtriser de leur environnement professionnel, qui sentent une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de leur tête alors qu'ils sont reconnus dans leur travail... pour tous ceux-là, ce livre peut sûrement fournir des clés de lecture sur ce qui les perturbe sans qu'ils ne puissent vraiment mettre le doigt sur l'origine du problème. Je pense notamment que l'exemple du skate-board est très pertinent (je ne vous en dis pas plus pour vous inciter à lire le livre :-) ), beaucoup plus que l'exemple du surf, adoré de nombreux DRH qui 1. n'ont sûrement jamais foutu les pieds sur une planche, 2. qui oublient (normal, ils ne connaissent pas) que la difficulté en surf est surtout dans le passage de la "barre".

18/01/2006

Je suis devenu influent (?)

Les cadres peuvent-ils encore y croire ?

J'ai eu la bonne surprise d'être informé par Culture Buzz que j'allais prochainement recevoir le livre "J'aime ma boîte, elle non plus"... Je suis influent, ou est-ce la pertinence de mes propos ? Merci donc à mes 3 lecteurs :-)

Selon l'information reçue : "De nombreux DRH présentent les Hommes comme la richesse de leur entreprise. Mais au-delà des mots, qu’en est-il vraiment ? En réalité, depuis une dizaine d’années, les cadres n’ont pas franchement l’impression de bénéficier de la même écoute et de la même protection qu’autrefois de la part de leur entreprise. Ils lui consacrent toujours plus d’énergie, de temps, parfois au sacrifice de leur entourage et de leur santé. Pourtant jamais ils n’ont eu autant de mal à adhérer. Peu à peu, au fil des modes managériales et des révolutions technologiques, ils ont perdu leurs repères. Pour la première fois, un livre – fondé sur les regards croisés d’un chef d’entreprise et d’un observateur de la vie économique – décortique en profondeur ce malaise.

Dans leur essai, « J’aime ma boîte, elle non plus », Patrick Levy-Waitz et Yves Messarovitch ne se contentent pas de comprendre les cadres, d’analyser leur désarroi et leur difficulté à évoluer dans un environnement incertain et sous contrainte financière. Ils ont pour ambition de les aider à s’en sortir, à y croire à nouveau. Bourré d’anecdotes et de cas concrets, replaçant l’homme au cœur de l’analyse, l’ouvrage propose aux cadres de nouvelles pistes de réflexion. Et aussi des raisons d’y croire. Car, selon les auteurs, tous les signaux indiquent que l’homme aura le dernier mot. Qu’elle le veuille ou non, l’entreprise de demain sera humaniste ou ne sera pas."

Le site créé pour l'occasion est ici : http://www.jaimemaboite-ellenonplus.com/

Il est vrai que maints DRH usent de cette citation de Jean Bodin, philosophe du XVIème siècle : "Il n'y a de richesses que d'hommes..." pour poser. Et à la première tension... Il est vrai qu'à partir du moment où l'on emploie des gens (du genre humain), il vaut mieux bien les traiter pour obtenir leur adhésion mais il ne faut pas se leurrer : les intérêts entre fondateurs, actionnaires, salariés sont divergents.On devrait rappeler de temps en temps que la fonction première d'une entreprise n'est pas de créer des emplois, mais de la richesse. La création d'emplois n'est qu'un moyen pour créer de la richesse.

Etant donné que j'ai connu divers environnements professionnels (Administration, cabinet ministériel, Banque, Distribution / Holding) qui m'ont conduit à prendre la grande décision d'entreprendre (création d'entreprise - Latinanews, ratage de création d'entreprise - Intercultural Business Training, missions de conseils ou de business Dev...) le sujet m'intéresse évidemment et je ne manquerai pas de rapprocher les anecdotes et les analyses de mon vécu et de mes réflexions. 

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de ma lecture de ce livre au fur et à mesure.