J'ai un problème avec tout système financier. Je suis complètement hermétique. J'y comprends rien. ça ne m'en remue aucune et ne me fait rien titiller sur le plan du cerveau... Je pense même être capable de comprendre que 2+2=5 ou 3 (d'ailleurs, c'ets plus souvent 3) quand il s'agit d'argent. Alors que si on me parle de patates, je comprends bien qu'il y a un problème. Va comprendre...
Pourtant, je pense qu'il faut suivre ce projet Bitcoin.org pour la simple raison qu'on est sur un principe de Peer to Peer et que les précédents (musiques, films...Etc.) ont fortement rebattu les cartes du secteur lorsque ce genre de mécaniques à commencer à s'introduire dans un secteur.
Donc, je vous laisse prendre connaissance comme des grands des explications et présentations sur le site Bitcoin.org.
Je ne sais si cela aura le même impact que pour les autres sujets qui se sont confrontés à ces logiques point à point, mais il est vrai que le secteur bancaire et financier n'a pour l'instant pas été remis en cause ou bousculé. Si les banques ont quasiment toutes leurs sites Web, permettant de s'affranchir du conseiller qui ne sait que vous conseiller ce pourquoi il est commissionné, les logiques restent les mêmes. Quand bien même elles sont assez bien abouties dans le cas de sites comme Boursorama ou ING Direct, dont on sent que les équipes fondatrices ont baigné dans le Web au départ, on est dans les mêmes logiques.
Selon cet article du site Hotel Marketing, seulement 4% des critiques négatives publiées par des "clients" (on suppose qu'ils le sont) sur les réseaux sociaux reçoivent une réponse... Cela laisse une forte marge de progression en matière de relation clients.
Sans pouvoir m'appuyer sur des études factuelles, je présume que le secteur hôtelier ne constitue par une exception.
Je suis toujours impressionné (étonné) de la manière dont les entreprises ont tendance à se compliquer la vie dès lors que l'on traite du sujet de la relation client au travers d'Internet. Quand elles se penchent sur la question. Elles essaient globalement soit de réinventer la roue, soit de trouver la parade "automatique" voie industrielle pour traiter ces messages.
D'un côté on essaie de considérer que ses bases de prospects constituent un potentiel de ventes et on va travailler au maximum pour optimiser ce taux de conversion à l'achat. D'un autre côté, on se tire une balle dans le pied en refusant le dialogue avec ces bases de prospects sous couvert que discuter est une perte de temps. J'envoie un mail avec un beau visuel et une accroche aguicheuse et hop ! J'attends que le bedeau clique et fasse chauffer sa carte bancaire.
Pourtant il semble que les ambitions sont là. Le Club Med annonce ainsi vouloir réaliser 20% de son CA 2012 en ligne (là encore, je vais pas compliquer le sujet, mais est-ce qu'on compte là-dedans les services BtoB permettant à des agences partenaires de vendre du Club Med...). Finalement pas si exubérant comme objectif, si tant est que la stratégie on-line soit coordonnée pour que chacun des dispositifs mis en place aillent dans le même sens. Or là-dessus, quand on voit la structure (les onglets) et les mécaniques d'animation de la Page Facebbok, on se dit que ce n'est pas tellement un support qui va aider aux ventes (attention, je n'ai pas dit qu'il fallait faire de cette page un centre de promotion commercial).
Il paraît que la musique adoucit les moeurs, alors même si ce n'est pas votre secteur d'activités, je vous recommande la lecture de ce "livre blanc" C'est quoi une bonne stratégie musicale ?
Rédigée par Virginie Berger, cette petite synthèse a le mérite de dérouler ce qui doit conduire toute réflexion stratégique de marketing digitale. Il vous suffira de remplacer "artiste" par "votre produit" et "secteur musical" par "votre secteur" pour pouvoir décliner.
On y trouve par ailleurs un certain nombre de conseils plutôt bien sentis, il me semble, sur l'animation de communautés.
Bonne lecture !
C'est quoi une bonne stratégie musicale?
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Si j'étais responsable d'un site e-commerce, j'avoue que les annonces publiées par Facebook et ses nouvelles fonctionnalités de plug-ins m'embêteraient sacrément...
D'un côté, il me semblerait impératif et urgent de mettre en oeuvre sur le site un certain nombre de ces fonctionnalités. Tout simplement car permettre aux clients de pouvoir facilement déclarer leur intérêt pour un produit en cliquant sur un bouton "J'aime" qui rediffuse immédiatement cette ifnormation auprès du réseau de ce client, permettre à un visiteur de voir que certains de ses "amis" ont déclaré aimé un produit...etc. sont autant de facteurs facilitant la conversion à l'achat ou l'influence et la visibilité de mes produits.
Oui, mais voilà. D'un autre côté, tout cela n'avait pas été budgeté. Et nous sommes à peine au mois d'avril. On n'avait pas prévu de se lancer à nouveau dans des chantiers techniques. Il va falloir monter un dossier expliquant l'intérêt de ces plugins, dimensionner l'investissement nécessaire, faire établir des recommandations du webdesign des fiches produits, trouver les ressources capables de bien maîtriser ces nouvelles fonctionnalités de langage propre à Facebook (FBML)... Epuisant par avance... sans compter que pendant ce temps, il n'est pas impossible qu'un concurrent plus réactif s'impose par ce biais...
Je ne crois pas être très loin de la vérité en schématisant cette situation qui risque d'être le lot de nombre de responsables de sites d'e-commerce. Cela pose globalement la question de l'organisation budgétaire des entreprises qui doivent composer avec un paysage Internet qui ne fonctionne vraiment pas en mode annuel. Depuis 2 ans, on est à environ une annonce majeure d'évolutions de services au moins tous les 6 mois, délai qui a tendance à tomber à 4 mois ces derniers temps. Certes, on peut anticiper et prévoir des réserves. Mais les exercices de définition de budget imposent en général de bien préciser ce pour quoi on prévoit de dépenser - pardon d'investir, ce qui relève de plus en plus de l'exercice cartomancien, sans pour autant que l'on dispose justement de toutes les cartes en main.
Boutiquetri.fr, et bien non il ne s'agit pas d'une boutique pour faire du tri, mais une boutique pour tous les articles de triathlon.
(Attention, ce post est sponsorisé par amitié. Camilo, le fondateur est un copain... oserai-je le dire, de soirée où l'on boit et joue aux cartes sans se faire chier avec les commentaires d'un Patrick Bruel).
La boutique est construite sur une base Powerboutique qui confirme que le démarrage e-commerce peut se faire de manière simple, sans avoir à se torturer (beaucoup) l'esprit sur l'aspect technique. Au moins dans un premier temps, cela permet de se concentrer sur l'essentiel d'une boutique : quels produits, comment on les met en valeur, comment on traite la logistique, quels sont les produits qu'il faut que j'ai en stock, je les sotcke où, je les envois quand, quel transporteur, quel paiement en ligne, quel contact/échange avec le client pour le remercier, m'assurer que la livraison a été bien faite...
A noter que dans la même veine que Powerboutique il existe également Prestashop qui paraît une bonne solution (je vous en reparle). J'ai même l'impression que c'est un peu moins cher et avec plus de fonctionnalités. Si vous avez une expérience concrète, n'hésitez pas à en parler.
Pour en revenir à Boutiquetri, vous trouverez donc tous les équipements nécessaires à la pratique des différentes disciplines du Triathlon qui sont je vous le rappelle la natation, le vélo, la course à pied. Bon, pour le triathlon, le but du jeu c'est d'enchaîner les trois épreuves, dans la même journée si possible.
Camilo pratique le triathlon. A fond, à fond, à fond... On peut parfois l'apercevoir parcourant les rues froides et esseulées d'un pas plutôt guilleret, la truffe au vent, tôt le matin au travers des brumes matinales d'une certaine région parisienne lorsque le coq en est encore à se demander s'il va arriver aujourd'hui à se taper toutes les poules dans la même journée... mais ceci est une autre histoire. S'étant fait dépuceler au triathlon d'Enghien, il n'a pas hésité l'été dernier à s'attaquer à l'Iron Man de Zurich (environ 13 heures d'efforts soutenus... quand je pense qu'il y en a qui se plaignent après à peine de 6 heures de présence au bureau...). Bref, le gars connaît son sujet et saura très certainement vous conseiller si nécessaire en fonction de vos besoins.
Et moi, je trouve ça sympa qu'un triathlète se lance dans le marathon de la création e-commerce.
Ce qui m'amuse toujours autant dans le Web, c'est que pour parler du même sujet, tu peux allègrement passer de la SSII à l'agence de Pub traditionnelle. Tout le monde fait du Web. Personne ne l'aborde de la même manière, mais au final, tout le monde est obligé à un moment donné de se retrouver. AU bout d'un moment, les SSII sont obligées de parler peinture, tandis que les agences de pub sont obligées de parler technique... au milieu de tout ça, personnellement, je trouve ça amusant.
A l'invitation de la société Viveris, j'ai donc eu l'occasion d'assister à une présentation de la dernière version d'Intershop, solution d'e-commerce.
Je n'avais pas ré-entendu parler d'Intershop depuis (ouh là, ben oui, quand même) les années 2000.A noter que la possibilité de personnaliser une ergonomie, ou des zones du site, en fonction de l'origine du click permet de tracer tout trafic en provenance de sites - comme Facebook ou Twitter (ou autres bien entendu).
Egalement, une fonctionnalité de show room qui me paraît particulièrement intéressante, exploitant nombre de potentiels du Flash et de la Video - pour faire de l'immersion expérientielle comme dirait une agence de Comm...
La présentation était complétée d'un cas client qui m'a rappelé de bons souvenirs, puisque identique à celui d'un concurrent que j'avais accompagné dans son démarrage d'activité on-line. C'était assez amusant de retrouver, par la voix du responsable e-business du projet, les mêmes problématiques de cadrage des besoins, d'identification des solutions, d'interfaçages avec l'existant (SI, ERP...), d'organisations, de réactions culturelles que cela peut provoquer dans des "vieilles maisons" habituées au travail de terrain. Mais après 2 ans de dur labeur, et sans masquer les difficultés qui ont pu exister au cours du projet, il faut croire que la solution permet de répondre à l'ensemble des objectifs assignés initialement.
La mécanique est assez simple. Lorsque je clique sur un produit, je peux voter et "devenir fan". Lorsque je décide de "devenir fan", je peux relayer cette déclaration directement sur mon mur, affichant ainsi à mon réseau mon choix de préférence.
Et lorsque je suis sur la page de présentation détaillée du produit, je peux accéder au mur des Fans (Fan Wall) de ce produit.
La seule étape qui manque à ce stade est que je n'identifie pas immédiatement parmi ces fans ceux qui font déjà partie de mon réseau. Mais ça ne saurait tarder… De même qu'avant de "devenir fan", je pourrais directement connaître ceux de mes amis qui sont déjà amateurs du produit.
Le Figaro évoque la condamnation de Google sur une affaire de liens sponsorisés... et j'avoue ne pas comprendre la logique judiciaire.
Il se trouve que lorsque vous tapez des noms de marques sur Google, certaines entreprises concurrentes, peu regardantes en terme d'éthique, achètent le droit d'apparaître sur les espaces publicitaires de la page de résultats.
Ainsi, l'article explique que Terres d'aventure et Voyageurs du monde ont déposé plainte "après s'être aperçus que la saisie des requêtes «Terdav» ou «voyageurs du monde» affichait des liens publicitaires vers des sites concurrents. "
Finalement, Google a été condamnée à payer 200.000 euros à Voyageurs du monde et 150.000 euros à Terres d'aventure.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi les plaignants et la Justice se tournent vers Google dans ce type d'affaires. Grosso modo, Google ne fait que mettre à disposition un système d'achats d'espaces publicitaires qui s'activent en fonction de certains mots-clés. Ces mots-clés sont fournis par l'acheteur d'espace. En l'espèce, ce sont les concurrents des 2 voyagistes qui ont procédé, sûrement en connaissance de cause, à des mots ou expressions (très) voisines des marques d'autres entreprises de leur secteur.
Les responsables, de mon point de vue, sont les acheteurs de mots-clés, non le responsable de la plate-forme technique.
Pourquoi est-ce que les voyagistes attaquent donc Google et non les concurrents indélicats ? Pourquoi est-ce que la Justice ne recadre pas la plainte dans la bonne direction ?
La conclusion de l'article est en elle-même déprimante : "Le montant de la condamnation apparait donc quelque peu dérisoire pour le géant Google, dont le chiffre d'affaires sur le marché français est estimé à plus de 600 millions d'euros en 2008."
Sous prétexte que Google est riche, Google peut payer... Bravo au journaliste ! Si même Le Figaro se laisse aller à ces raisonnements "il faut prendre aux riches", on est mal barré.
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