"Non, je ne connais pas l'Afrique..." et pourtant j'ai une attache particulière à ce continent. L'Afrique dispose de toutes les ressources pour se développer selon un (ou des) modèle(s) qui lui reste(nt) encore probablement à penser et mettre en oeuvre. Tout cela n'est bien sûr pas facilité par l'Histoire qui a sabré à grands coups de haches les frontières entre groupes ethniques et territoires.
Selon la Banque Mondiale "Quant à la croissance du PIB en Afrique, elle devrait passer de 4,5% en 2010 à 5,1% en 2011 et à 5,8% en 2012", chiffres qui s'inscrivent à la suite des résultats de la Chine ou l'Inde, et bien devant les Etats-Unis ou l'Europe.
Si vous souhaitez faire un tour d'horizon de découvertes de ce continent, je vous recommande le livre Ebène et dans un autre style, les 2 livres du couple Poussin, Africa Trek 1 et Africa Trek 2
J'ai été amené à accompagner récemment un ami, entrepreneur de l'éducation, sur la mise en place du site Internet présentant le réseau d'écoles qu'il développe, au travers de l'Université professionnelle d'Afrique (http://www.univproafrique.com/). L'aventure a démarré pour sa part en 2002 avec une première écolé basée à Pointe Noire. Je rejoins plus directement l'équipée (prise de participation minoritaire de Sociotis) à l'occasion de la création de la dernière née, l'ESMK - Ecole Supérieure de Management de Kinshasa (http://www.univproafrique.com/kinshasa/).
Avec l'EMSK, l'objectif est clair, notamment dans le partenariat avec l'IEP d'Aix en Provence, de permettre aux jeunes étudiants de Kinshasa, de pouvoir disposer de la même qualité d'enseignements et d'apprentissages qu'ils auraient en France.
Habitué aux ratios franco-français, j'ai été un peu surpris par le dynamisme Internet, avec en particulier une forte adhésion auprès de la Page FaceBook de l'ESMK qui regroupe en quelques semaines à peine plus de 1600 membres. Certes, l'offre globale en France est plus importante et concurrentielle que ce que l'on peut trouver sur le marché africain, chaque CCI ayant sa ou ses école(s). Ceci étant, l'offre de l'ESMK semble attirer nombre de postulants, y compris jusqu'à certains qui avaient choisi de s'expatrier le temps de leur formation supérieure et qui sont en train de se demander dans quelle mesure ils n'auraient pas intérêt à revenir au pays, puisqu'ils peuvent y trouver des formations identiques.
Enfin, dernier point concernant le potentiel Afrique, Viadeo annonce démarrer son développement sur ce continent.
Un grand merci à Catherine (la fameuse Cath_woman) et aux Editions Diateino pour m'avoir invité à l'occasion de cette soirée dans le cadre de la publication du livre sobrement intitulé "Community Management" - le livre avec des morceaux de moi-même dedans...
C'est dans le sympathique cadre et dans la joie culinaire de l'agréable restaurant Il Giramondo que nous nous sommes retrouvés jeudi soir, tous ceux qui ont été impliqués de près ou de loin, à la construction de cet ouvrage qui permet de donner une réalité concrète à cette activité qu'est le community management. En particulier, les interviews réalisées ont le mérite d'avoir sollicité des "opérationnels" qui pratiquent ou ont pratiqué le Community Management. D'où une agréable soirée de gens investis dans leurs activités exerçant dans des secteurs divers mais ayant tous conscience de l'impact organisationnel hérité de cette fonction consistant à faire en sorte que les gens se parlent, échangent, s'enrichissent de leurs interactions.
Bref, une soirée qui n'aurait pu se faire sans l'existence des réseaux sociaux et qui en valait vraiment la peine.
Je profite donc de mon influence certaine pour vous recommander cette lecture du "Community Management" (même si la dernière fois, je vous ai dit qu'il fallait arrêter de lire des livres à thématiques professionnelles pour préférer des ouvrages plus classiques, c'est ma liberté toute personnelle que de pouvoir me contredire).
La question tombe au cours d'un déjeuner. "Tolstoï. Je viens de finir le premier tome de Karenine - d'ailleurs je trouve pas la suite au niveau de la bibliothèque Itunes, donc là je suis sur Guerre et Paix !". Demi-surprise de mon interlocuteur. Il sous-entendait "qu'est-ce que tu lis comme blogs, au pire comme sites Internet..." Puis on se comprend et on reprend notre discussion sérieuse sur cet Internet qui nous entoure.
Ceci étant, je pense qu'il faut conseiller de lire ou relire les classiques. D'une part, ces oeuvres que l'on a pu nous forcer à ingurgiter dans nos années d'école sont à redécouvrir à la lumière de quelques années d'expériences et d'amélioration de sa culture (pour ceux qui continuent l'entrainement). On comprend mieux... D'autre part, après avoir lu pas mal d'ouvrages que je qualifierais de "techniques" sur le monde de l'entreprise, j'en reviens et j'en conclus que ces bouquins ne servent à rien, y compris pour tenter de s'améliorer sur le plan professionnel. Rien ne valent ces Monte Cristo, ces Zola, ces fables de La Fontaine, ces tragédies grecques, ces Ivanohé, ces Raisins de la Colère, ces Neruda, ces Kessel, ces... je vais pas tout étaler...etc.pour comprendre les valeurs humaines (bonnes ou mauvaises, mi-figue ou mi-raisin), la perspective, les organisations, les ambitions, la ténacité, la stratégie, les stratagèmes, le bonheur, le malheur, le dérisoire, l'essentiel...etc. toutes ces choses qui font finalement qu'un projet avance ou pas.
Et vous savez quoi ? Le plus drôle, c'est que la littérature est comme Internet, pleine de liens qui vous guident dans votre apprentissage. Vous avez les liens vers les autres oeuvres du même auteur, les oeuvres du même éditeur, les notes de l'auteur qui peuvent faire référence à d'autres auteurs, des citations d'autres auteurs...etc.
Pour le reste, il fût une époque où on rabotait, maintenant on appuie sur un bouton...
Technorati vient de m'envoyer une invitation à participer à son sondage sur l'état de la blogosphère... Et du coup, je me suis dit, c'est vrai ça, on en est où avec les blogs ? Pour ma part, je sais que je vis une espèce de panne de production. Sincèrement, je crois que je me suis usé à traiter de sujets liés au marketing Internet et à l'impact de l'e-business au sens large sur les organisations des entreprises, et de finalement me rendre compte qu'il en faudra du temps avant que ce que je perçois des évolutions se mettent en place. Alors, à un moment donné, quand on a tant pissé dans un violon, on a beau boire, la vessie est vide. Et finalement, brancher des systèmes d'informations pour faire passer des flux qui alimentent des ERP, c'est sûrement moins sexy et moins hype que de raconter sa life de blogueur influent, mais ça me semble un peu plus concret.
Bon, pour en revenir à nos moutons, l'état de ma blogosphère, il en est où ? En fait, quand j'ouvre mon Netvibes, je suis ahuri du nombre de flux que je peux suivre et que je n'arrive plus à suivre. Finalement, je reste accroc aux historiques, tout du moins ceux qui ont continué à partager leurs pensées, leurs humeurs, leurs impressions... C'est donc ma rubrique "Essentiels" la bien nommée qui me sert encore de point d'ancrage à cette fumeuse histoire de blogosphère. Et encore, on voit bien que j'ai de la lecture en retard.
Ne vous inquiétez pas si vous n'êtes pas dans cette liste. L'essentiel, c'est comme le reste, ça va ça vient.
Etant client de Club-internet depuis quasiment l'origine, j'ai appris un jour que je devenais client de Neuf, puis NeufCegetel, et finalement SFR...
Tout cela est allé très vite et pour une fois, le Web n'arrivait pas forcément à suivre le rythme de ces fusions-acquisitions. C'est désormais chose réglée puisque SFR lance son nouveau portail qui fusionne ainsi celui de NeufCegetel et de Club-Internet. En effet, depuis le 20 octobre 2009, le portail de SFR est devenu le nouveau portail officiel pour l’ensemble des clients de la compagnie incluant ceux de Club-Internet et de NeufCegetel.
SFR offre l’opportunité d’optimiser ses services, toujours plus ciblés et adaptés aux besoins de sa clientèle, fixe, mobile ou ADSL. Le site est très clair, plutôt bien organisé, avec une liste de l'ensemble des thématiques principales pouvant intéresser le lecteur sur la colonne de gauche (Annuaire, Auto, Cinéma, Club vidéo...etc.). Les services principaux pour l'utilisateur sont également assez faciles d'accès sur le haut de la colonne de droite (mon compte, mon assistance, bonus fidélité, messagerie, tv & video, services).
La partie centrale fait place à l'actualité immédiate avec une sélection de 6 "actus chaudes" en premier plan puis une déclinaison par thématique (info, people, insolite, sport, mode et finance) via un système d'onglet qui permettent de rapidement saisir l'essentiel de l'actualité avant de décider d'aller plus loin.
Les portails de NeufCegetel et de Club-Internet fermeront donc très prochainement. Pour que les internautes ne se retrouvent pas démunis face à la disparition de leur portail, SFR leurs conseille de mettre le portail sfr.fr en page d’accueil par défaut, tâche simplifiée par le lien " SFR en page d'accueil " situé en haut à droite de leur portail.
C'était une première pour moi. Le soufflé des blogueurs influents, buzz, vrais-faux journalistes...etc. étant me semble-t-il largement retombé, il m'est apparu intéressant cette année d'accepter d'aller passer un peu de temps à cet événement de rentrée.
Etant par ailleurs auto-responsable de mon activité professionnelle, après tout, il est assez légitime d'aller croiser quelques congénères, même si parmi les patrons, les entrepreneurs sont relativement rares. La prise d'informations sur l'atmosphère est toujours instructive.
Le programmes est riche et au-delà des clichés politiques, c'est le genre d'événements dont il faut profiter lorsqu'on en a la possibilité.
Je n'ai pu malheureusement y consacrer que cette journée du jeudi, jour choisi en particulier pour le thème de la plénière, le "capitalisme sera éthique ou ne sera pas..." et la composition des intervenants.Tous les détails sont sur le site de Sociotis...
Soft RH est une association qui a officiellement été lancée ce soir (26 mai 2009) à l'initiative de 5 start-up éditrices de solutions logicielles dans le domaine des RH :
- BlueKiwi
- Crossknowledge
- OpenPortal Software
- Talentsoft
Sofinnova Partners parraine cette initative, qui est par ailleurs sponsorisée par Microsoft.
Point commun de ces sociétés : des services Web2.0 (identification, transparence, commentaires, votes, participatifs...) et un modèle économique en mode SAAS (Software as a service) permettant des mises cycles de décisions et mises en oeuvre souples et rapides.
Tout ce petit monde ainsi qu'une bonne centaine de participants étaient donc rassemblés à la Maison des Arts et Métiers (magnifique bâtiment au passage) à cette occasion.
Seul bémol, Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat à l'Emploi, devait nous gratifier de sa présence et conclure notamment la table ronde. Malheureusement, l'actualité législative en a décidé autrement (encore un coup de Dédé Lefebvre jamais à court d'idées pour allumer des contre-feux et déporter le débat...).
Après une introduction de la part d'Olivier Sichel, Partner de Sofinnova et Jean-Stéphane Arcis, Président de Soft RH, 5 entreprises ont évoqué leurs expériences concernant l'utilisation de ces nouvelles solutions dans le cadre de leurs projets RH (Renault, Sogeti, Française des Jeux, Alcatel Lucent et Microsoft).
Soft RH travaillera rapidement sur la mise en place d'un Observatoire de l'utilisation des services Web2.0 dans les entreprises, ainsi que sur l'interopérabilité des différentes solutions.
Bon, voilà c'est parti...
Je dois avouer que je suis bien heureux de pouvoir faire évoluer de la sorte la structure de conseil créée fin 2006. D'avoir l'impression avec cette offre positionnée sur l'organisation interne des entreprises de boucler un tour de piste (enfin, un retour aux sources enrichi d'expériences croisées...) amorcé chez PPR où dès 2000 j'avais pu participer en tant que directeur de projets à ce sujet de mettre du Web dans les process internes et où nous avions poussé assez loin les concepts d'espaces collaboratifs, de flux transversaux d'informations, de productions d'informations internes faisant la part belle aux opérationnels qui définissaient eux-mêmes ce qu'ils mettaient à disposition de l'ensemble des collaborateurs...
Ayant beaucoup travaillé et analysé ce sujet des réseaux sociaux (depuis 2005 et mes premiers pas concrets dans le blogging) et autres services collaboratifs englobés sous le générique de Web2.0, il m'a finalement semblé que le sujet d'intérêt majeur (et celui qui me fait kiffer grave) concernait la mise en oeuvre de telles solutions au service des organisations d'entreprise (2.0 évidemment).
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