Pourquoi faut-il lire les Conséquences de la modernité, d'Anthony Giddens ? ...
Pour se sentir moins con pourrait-on dire de manière lapidaire. Mais ce n'est pas souvent un argument suffisamment intelligent pour inciter les gens à se faire des noeuds au cerveau...
En fait, cette étude d'Anthony Giddens permet de repositionner des concepts de sociologie, d'économie et de politique en se positionnant un cran au-dessus de ce qui a été fait jusqu'à présent. J'aime comprendre en une phrase la limite d'analyse de Marx, la faiblesse de Weber, ou encore de Lyautard. Je ne ferai pas souvent l'éloge d'un Anglais, alors profitez-en.
"... je souhaite adopter une optique différente. Pour moi, le désarroi exprimé dans le sentiment que la connaissance systématique de l'organisation sociale est impossible, résulte tout d'abord de l'impression - commune à un certain nombre d'entre nous - d'être entraînés dans un univers événementiel qui échappe en grande partie à notre compréhension, et à notre contrôle."
Ecrit en 2000, ce genre de réflexion apporte un éclairage prémonitoire sur ce que nous vivons tous, de plus en plus. Plus particulièrement, ceux qui sont directement confrontés aux mécaniques du Web qui ne fait qu'accélérer et radicaliser les caractéristiques de la modernité.
Cet essai pose donc un regard d'ensemble (systémique) sur notre monde qui va, on ne sait pas toujours où, ni pourquoi. Ne vous attendez toutefois pas à trouver des réponses sur le sens certain de l'Histoire ou comment tout cela va finir. Ce n'est pas l'objet. Mais vous aurez un éclairage sur ce qui distingue nos modes de fonctionnements actuels (modernes) des époques précédentes et tout ce qui peut nous interpeller dans notre rapport au temps, à l'espace (donc aux délocalisations et relocalisations), à la confiance, à l'intimité, aux relations personnelles, à l'identité personnelle, à l'appréhension des risques et dangers...
Les ouvertures finales sont une véritable grille de lecture décisionnelle de programme politique et cela mérite certainement des lectures ou réflexions complémentaires.
Vous constaterez à la lecture que toutes les problématiques relevant de l'organisation des entreprises s'éclairent d'un jour nouveau. Il y aurait probablement matière à thèse sur ce sujet du rapport des organisations des entreprises à la modernité.
Pour se sentir moins con pourrait-on dire de manière lapidaire. Mais ce n'est pas souvent un argument suffisamment intelligent pour inciter les gens à se faire des noeuds au cerveau...
En fait, cette étude d'Anthony Giddens permet de repositionner des concepts de sociologie, d'économie et de politique en se positionnant un cran au-dessus de ce qui a été fait jusqu'à présent. J'aime comprendre en une phrase la limite d'analyse de Marx, la faiblesse de Weber, ou encore de Lyautard. Je ne ferai pas souvent l'éloge d'un Anglais, alors profitez-en.
"... je souhaite adopter une optique différente. Pour moi, le désarroi exprimé dans le sentiment que la connaissance systématique de l'organisation sociale est impossible, résulte tout d'abord de l'impression - commune à un certain nombre d'entre nous - d'être entraînés dans un univers événementiel qui échappe en grande partie à notre compréhension, et à notre contrôle."
Ecrit en 2000, ce genre de réflexion apporte un éclairage prémonitoire sur ce que nous vivons tous, de plus en plus. Plus particulièrement, ceux qui sont directement confrontés aux mécaniques du Web qui ne fait qu'accélérer et radicaliser les caractéristiques de la modernité.
Cet essai pose donc un regard d'ensemble (systémique) sur notre monde qui va, on ne sait pas toujours où, ni pourquoi. Ne vous attendez toutefois pas à trouver des réponses sur le sens certain de l'Histoire ou comment tout cela va finir. Ce n'est pas l'objet. Mais vous aurez un éclairage sur ce qui distingue nos modes de fonctionnements actuels (modernes) des époques précédentes et tout ce qui peut nous interpeller dans notre rapport au temps, à l'espace (donc aux délocalisations et relocalisations), à la confiance, à l'intimité, aux relations personnelles, à l'identité personnelle, à l'appréhension des risques et dangers...
Les ouvertures finales sont une véritable grille de lecture décisionnelle de programme politique et cela mérite certainement des lectures ou réflexions complémentaires.
Vous constaterez à la lecture que toutes les problématiques relevant de l'organisation des entreprises s'éclairent d'un jour nouveau. Il y aurait probablement matière à thèse sur ce sujet du rapport des organisations des entreprises à la modernité.
Je vais préparer et un jour ma chance viendra..
Rédigé par : air yeezy | 15 nov 2010 à 02:59
Votre aide, un vrai.
Rédigé par : cheap ugg boots | 15 nov 2010 à 04:30
Votre aide, un vrai.
Rédigé par : cheap ugg boots | 15 nov 2010 à 04:30
Bon, je vais faire tout ça depuis mon bureau actuel à Montreuil, mais ca le fait quand même!
Rédigé par : coach shoes | 17 nov 2010 à 01:51
Si vous voulez trouver une raison de ne pas faire quelque chose, ce n'est pas un problème.
Rédigé par : Cheap Air Jordan For Sale | 28 déc 2010 à 02:56
Mais ce n'est pas souvent un argument suffisamment intelligent pour inciter les gens à se faire des noeuds au cerveau.
Rédigé par : ClubPenguinCheats | 28 mar 2011 à 11:37
Good!
Rédigé par : cheap designer handbags | 05 mar 2012 à 04:22