Twitter est un service sur Internet qui permet de diffuser des messages courts. Sorte de SMS sur Internet, diffusés à... tout le monde ? personne ?
Je suis allé voir bien entendu. J'avais signalé le service à Damien (qui connaissait, mais bon, on ne sait jamais...). J'ai bien sûr créé mon compte et fais 2, 3 essais. Franchement, ce nouveau service qui fait fureur et connaît une croissance exponentielle d'utilisateurs ne me dit rien de bon. Et alors, l'argument consistant à dire que la majorité adopte, donc c'est bien a tendance à m'agacer de plus en plus. "La majorité a-t-elle forcément raison ?" est une question philosophique qui reste sans réponse depuis des millénaires, dont l'histoire fournit de nombreux contre-exemples. Alors, nous expliquer que le succès du buzz, ou adoption virale, est un gage d'utilité me semble un peu présompteux.
J'ai cru que j'étais le seul sur le coup, et finalement je suis tombé sur la note de Pierre Chappaz. Dans le même temps, et pour faire contrepoids, je vous signale la note de Techcrunch qui répond.
Je ne suis pas certain qu'il faille être pour ou contre. Le fait est là : des millions d'utilisateurs, probablement des milliards de messages (si ce n'est fait, ce sera pour bientôt). Mais pour dire quoi ? Rien. Cela ne fait qu'augmenter le bruit sur Internet. Cela devient assourdissant...
On peut évidemment trouver des arguments marketing pour utiliser ce type de services, mais cela reste du survol. Rien de fouillé, rien de réfléchi... l'arme de destruction massive de la réflexion, tant pour lé rédacteur que pour le lecteur.
Certains développeront d'ici peu des mahsups formidables (imaginez Twitter couplé avec Google Earth, ou avec un service Adsense pour mobile - puisque vous avez écrit que vous étiez fatigué, on voue propose via votre mobile une pub pour de la vitamine...). Les mêmes qui hurlent contre les flicages informatiques fournissent eux-mêmes les informations. Il y a de quoi rire... M. Duchmol s'est fait virer de son boulot : son Twitter disait qu'il était au café alors qu'il devait être à son bureau.
La course à l'instantanéité poursuit son oeuvre.
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